Aide-soignant.e : la tête, le cœur et les jambes

Aide-soignante aux côtés d'une patiente à l'hôpital
19 juillet 2021
Sur les treize établissements de la Fondation, sept comptent des aides-soignant.e.s dans leurs équipes. Accompagner les personnes au quotidien pour l’hygiène,
la prise des repas, des médicaments, ou encore pour l’autonomie, les activités… Si le métier a ses constantes, il a aussi de vraies spécificités selon l’établissement où il est pratiqué, comme en témoignent trois professionnels.

 

Sandra Moris, aide-soignante à l'IME ParisCela fait six ans que je travaille à l’IME. Ce métier requiert du dynamisme, de   l’empathie, de la patience, de la douceur, d’être dans la bienveillance et consciencieux. Je travaille aujourd’hui à l’externat : j’accompagne les jeunes dans les activités, telles que les jeux éducatifs ou la peinture, et en matière d’autonomie. C’est un accompagnement plus moral, relationnel et éducatif que physique comme dans les hôpitaux. Il faut avoir envie d’aider les autres. La chose la plus agréable, c’est de voir les jeunes évoluer au niveau de l’autonomie ou de la commu- nication. Nous sommes très soudés dans l’équipe autour de cet enjeu.

Sandra Moris
Aide-soignante à l'Institut médico-éducatif, Paris

 

Elisabeth Seara, aide-soignante à l'Ehpad, Rueil-MalmaisonPour moi, l’EHPAD, c’est comme une deuxième famille. J’y travaille depuis 1993, d’abord en tant qu’agent de service, puis comme aide- soignante depuis 1998. Je m’occupe surtout des soins de nursing, de la prise des repas, des médicaments, et des déplacements. J’essaye de stimuler les résidents pour qu’ils conservent le plus longtemps possible leur autonomie.  Je les accompagne au mieux dans ce qu’ils ne peuvent plus faire seuls. Je m’adapte à chacun en fonction de son état de santé. Il faut être patient, et j’essaye de faire mon travail le plus consciencieusement possible.

Elisabeth Seara
Aide-soignante à l'Ehpad, Rueil Malmaison

 

Aide-soignant depuis 1996, je travaille sur deux services. Je Thierry Brosseau, aide-soignant à l'hôpital Forcilles, Férolles-Attilly, 77m’occupe de l’hygiène des patients, je les accompagne dans les gestes du quotidien, et pour qu’ils récupèrent le maximum d’autonomie. En gastro-entérologie, il faut aussi les aider à reprendre confiance en eux et à vivre avec leur poche de stomie. Là, comme en diabétologie-nutrition, le relationnel estessentiel. Il faut travailler avec sa tête, même si l’activité est très physique : toujours réfléchir avant de prendre quelqu’un en charge, estimer ses capacités, semettre à sa portée, dialoguer, ne pas juger. Les clés du métier : être consciencieux et avoir envie d’aider l’autre.

Thierry Brosseau
Aide-soignant à l'hôpital Forcilles, Férolle-Attilly, 77